Histoire
En 1792, Plombières, chef-lieu de canton se devait d’avoir une salle de réunion pour la municipalité.
Avec I‘aide du district, d’importantes réparations furent entreprises dans une maison sise rue Basse. “Ces réparations sont très urgentes et nécessaires attendu que la municipalité est sur le point de se trouver sans avoir de lieu pour tenir séance et que l’on n’a pas de lieu sûr pour servir aux détenus” (extrait des délibérations du conseil municipal de février 1792).
Ce fut la première maison commune, on changea le nom de la “rue basse” en “rue commune” ou “rue de la Maison Commune”.
En I848 il fut nécessaire de prendre une décision pour établir les écoles et la maison commune dans un lieu mieux adapté.
On envisagea l’achat d’une partie de la propriété de Madame Sicardet (Maison Dodoz) ; le prix demandé (30 000 francs), et surtout l’ampleur des travaux à effectuer ont fait abandonner le projet .
Le 20 décembre de la même année, les plans et devis de construction de la maison commune actuelle, sont soumis au conseil municipal (coût 52 000 F). Le projet impliquant des dépenses au-delà de ce que possède alors la commune, le conseil municipal vote à l’unanimité une imposition extraordinaire de 10 centimes pour l’exercice de 1849 et les exercices suivants jusqu’à liquidation de la dépense impliquée par ces travaux.
Pour édifier ces bâtiments, il fut nécessaire d’échanger l’ancienne «Maison Commune» contre quelques maisons appartenant aux familles Ligeret Portalis que l’on devait démolir. La réception provisoire du bâtiment eut lieu le 21 novembre 1851 et la définitive en 1853.
Puis, en 1858, il fut décidé de créer une place dans le but de démarquer la maison commune.
A cet effet, on acheta plusieurs maisons et cours appartenant à M. Lanier afin de dégager l’espace et créer une place existante encore aujourd’hui.