Creusé à bras d’hommes, le Bief fut utilisé de bonne heure par l’industrie. Il alimentait les moulins et date d’une époque tellement reculée que ses capricieux circuits donnent l’apparence d’un lit primitif à ce canal artificiel.
Le Bief n’appartenait pas à la communauté, mais aux propriétaires des Moulins qui en utilisaient la force de l’eau.
Les habitants devaient payer un droit pour faire abreuver leur bétail.

 

Le pont sur le bief, route de Paris (avenue Mitterrand), fut construit en 1782 /1783.
Le pont, rue de l’Eglise, est déjà mentionné dans l’enquête de 1666 ; il remonterait à la fin du XVème siècle.
Le pont Masséna (lieu-dit le « moisseniat » en patois) destiné à relier « la rue de la Biez (rue du Château d’Eau) avec la « rue Basse » (rue Victor Hugo) fut construit en 1876 pour un coût de 3 478,41 F (archives municipales 05 18).
En 1806, sont cités devant le juge de paix du canton de Dijon-Nord, par Louis Sicardet, propriétaire du moulin à grains de Plombières, les héritiers Echaillier, propriétaires de la papeterie de Plombières, afin d’obtenir leur participation aux travaux d’entretien et de curage du Bief.
Il est indiqué que la papeterie n’est plus, alors (en 1806), en activité.

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