La Lino entaille la Peute Combe

Situées à l’ouest de Dijon, les découvertes d’un petit établissement gallo-romain et d’un habitat du Vème siècle av. J.-C, s’étendent sur les communes de Plombières-lès-Dijon et de Talant au creux de la « Peute Combe » et s’inscrivent dans le cadre des travaux d’aménagements de la liaison routière Nord de l’agglomération dijonnaise.
Cette opération, réalisée en 2009, sur une surface de 8000 m² par une équipe d’une vingtaine d’archéologues de l’INRAP, a été prescrite par les services de l’Etat (Drac Bourgogne) à la suite d’un diagnostic réalisé en 2008, qui avait révélé une importante concentration de vestiges.
La « Peute Combe » est un vallon étroit orienté nord/sud, dont les versants sont abrupts, incisant les plateaux calcaires et débouchant sur la vallée de l’Ouche. La végétation sur les pentes est caractérisée par de nombreux arbustes comme des buis et son exposition ensoleillée lui donne un aspect de paysage méditerranéen.

 

L’érosion des pentes et le ruissellement constituent les facteurs principaux de l’accumulation de sédiments qui a permis une préservation exceptionnelle des deux sites les protégeant ainsi des labours ou de toutes autres destructions postérieures. En effet, cette sédimentation atteint une moyenne de 60cm depuis l’époque gallo-romaine (fig. 1), à plus de 1,50m depuis le V° siècle avant notre ère. Avec une telle épaisseur de colluvions entre les deux occupations, le site protohistorique n’est perturbé que par de rares structures fossoyées gallo-romaines profondes.

 

Pour en savoir plus, le site de l’INRAP

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Plombières-lès-Dijon se révèle comme l’un des poumons verts de l’agglomération, fort prisé par les nombreux visiteurs accueillis sur les sentiers forestiers, les pistes cyclables ou sur les bords des cours d’eau qui maillent son territoire.

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